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  • « Frankenstein lui a échappé » d’André Caron

    Cette année marque le bicentenaire de la publication de Frankenstein ou le promothée moderne de Mary Shelley. Qu’on l’ait apprécié ou non, ce roman gothique est devenu un monument de la littérature anglo-saxonne. C’est que le roman a rencontré, dès sa parution, un immense succès. S’est ensuivie, tout au long du XIXe siècle, une panoplie de pseudo-adaptations au théâtre. Le XXe siècle n’est pas en reste : dès 1910, Thomas Edison en produit la première adaptation cinématographique (les curieux peuvent d’ailleurs visionner facilement ce court métrage sur la Toile). Au total, à partir de cette date et ce jusqu’à nos jours, le savant et sa créature se retrouveront plus de 150 fois à l’écran.

  • Les huit montagnes de Paolo Cognetti

    L’ouvrage de Cognetti est un pur délice par son histoire simple, mais empreinte d’une grande humanité. Voici un résumé de l’histoire. Pietro, enfant de 11 ans, vivant à Milan, passe ses étés dans la Vallée d’Aoste lorsque ses parents décident de faire l’acquisition d’une bicoque. Giovanni Guasti, le père de Pietro, est un homme taciturne et peu doué dans son rôle paternel. Toutefois, en montagne, le personnage de Giovanni prend une autre dimension. Passionné par les randonnées dans les hauts sommets, le père initie son fils à cette activité pour partager la découverte de paysages et faire corps avec la nature. Il pousse son fils dans ses limites physiques.

  • Hôtel Lonely Hearts de Heather O’Neill

    Hôtel Lonely Hearts trace donc le parcours de ces deux êtres lumineux, Rose et Pierrot, en suivant une forme assez classique : ils naissent, tombent amoureux, puis vieillissent et rencontrent de nombreuses embûches qui les éloignent. Chaque événement sort toutefois de l’ordinaire, à commencer par leur naissance on ne peut plus tragique et leur enfance dans la désolation d’un orphelinat. Leur coup de foudre fulgurant et la découverte de leurs remarquables dons pour la scène laissent par la suite présager un avenir qui déjoue les pronostics et attisent de puissances jalousies.

  • Interférences de Connie Willis

    À la fin de l’année 2017 est paru au éditions Bragelonne le tout dernier livre de l’auteure de science-fiction américaine Connie Willis intitulé Interférences. Willis est une auteure que j’ai découverte à la fin des années 1990 et qui ne m’a jamais déçu. Malheureusement elle est méconnue au Québec, mais elle mérite toute notre attention. Suite à la parution de ses romans et de ses nombreuses nouvelles, elle a remporté à de nombreuses reprises des prix très importants dans le monde de la science-fiction/fantasy. Elle a mis la main entre autres sur le prestigieux prix Hugo onze fois, le Nebula sept fois et le Locus à douze reprises. Son cycle racontant les aventures d’historiens d’Oxford qui voyagent dans le temps est son œuvre la plus populaire. Ce cycle contient quatre romans : Le grand livre, Sans parler du Chien, Black-Out et All Clear. Avec Interférences, elle change complètement de registre pour aborder le sujet de la… télépathie.

  • La sélection du mois de janvier (littérature jeunesse)

    Si l’histoire est de nature très conservatrice, les personnages et les éléments de décor en sont tous autres! En effet, la romance vécue par Georges et Josette rappelle les situations conjugales traditionnelles des années 60… si ce n’est que nos deux tourtereaux sont en réalité des gants de vaisselle en caoutchouc! Un livre surprenant à bien des égards, qui saura ravir les lecteurs qui se laisseront prendre au jeu. Comme quoi il suffit de peu de choses pour créer la mise en scène d’histoires rocambolesques et qu’une simple cuisine, comme tout autre lieu, peut devenir le théâtre d’événements surprenant si l’imagination est de la partie!

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    « Star Wars » de Will Brooker

    La superbe collection BFI : Les classiques du cinéma chez Akileos poursuit son développement avec la publication de l’étude d’Ian Brooker sur Star Wars. La récente sortie en salle de l’épisode VIII m’apparaît comme un moment idéal pour se plonger dans la lecture de ce texte qui est fascinant à maints égards.

    Ian Brooker introduit son sujet par une revue historique de la réception critique du film. On a beaucoup glosé sur l’importance de ce film en tant que blockbuster, réduisant la séduction qu’il exerce à la simplicité de son scénario, un soi-disant manichéisme qui ne peut que charmer les plus jeunes. Mais Brooker va plus loin : en jetant un œil aux premiers films de Lucas, tant ses courts métrages que ses longs (THX 1138 et American Graffiti), il remarque que l’on a fait du père de Star Wars un artiste expérimental qui aura sacrifié sa vision au profit d’une entreprise commerciale.

  • Les résolutions littéraires de vos libraires en 2018

    Que liront vos libraires en 2018?

    Faire plus d’exercice. Manger plus sainement. Mieux gérer son portefeuille. Moins regarder la télévision. À chaque année ses résolutions. On essaie de les tenir autant que faire se peut. Les libraires, quant à eux, sont portés à échafauder différents projets de lecture. Certains seront tentés d’explorer des genres littéraires qu’ils connaissent peu tandis que d’autres se fixeront des objectifs de lecture bien précis. 2018 sera sans doute riche de promesses littéraires en tous genre. À quelles lectures se consacreront vos libraires au courant de cette année?

  • Discours décadent et spirale phobique

    Décadence fin de siècle nous aide à percevoir ce bruit de fond qui accompagne les réactions de défense et d’adaptation d’une caste privilégiée d’artistes et d’hommes politiques face aux bouleversements de l’époque. À travers son périple analytique, Michel Winock convoque bon nombre de doxographes : Léon Bloy, Joris-Karl Huysmans, Joséphin Péladan, Jules Barbey d’Aurevilly, etc. Ces chantres de la Décadence exaltent un « état d’esprit de rejet, où concurrent […] un sentiment d’insécurité, la peur de l’avenir, le trouble provoqué par les mutations économiques, par les changements dans les mœurs, le recul de la religion et des valeurs traditionnelles au bénéfice des sciences occultes, l’indignation face aux scandales financiers, à la prétendue émancipation des femmes, à la présence jugée excessive des étrangers et à l’installation d’un nouveau régime politique dépourvue de l’autorité légitime et de la stabilité nécessairevi ».

  • Le roman noir d’Yves Ravey

    C’est l’histoire truculente de Marcello Martini, dont la vieille tante fortunée, négligée de visite depuis plus de 20 ans, l’informe de la fin de ses virements mensuels et de la possibilité qu’elle entrevoit de le déshériter. Cette menace à sa survie financière, après vingt années d’exil au Libéria, impose une visite à sa tante Vicky. Cet exil est en fait une fuite résultant de la condamnation d’un homme innocent incriminé par une lettre anonyme.

  • Aphélie de Mikella Nicol

    Troublée par la puissance de son désir pour cette femme, Aphélie réévaluera son existence au cours des semaines suivantes en réalisant que sa relation confortable avec Julien ne la satisfait plus. Lorsque s’ajoute à ces angoisses la disparition d’une personne qu’elle croit avoir aperçue un jour auparavant, la narratrice perd ses repères, jusqu’à ériger en symbole cette jeune femme volatilisée. Dès lors obsédée par les segments du téléjournal qui la concernent, Aphélie en viendra à projeter son propre mal-être sur cette inconnue, en fantasmant sur la liberté que lui procurerait, à elle aussi, une fuite délibérée.

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