Nina
Dream, my baby dream, until spread your wings. Chaque soir, Nina Simone endors sa fille en lui chantant une berceuse. Lorsqu’un soir le sommeil ne vient pas, Nina lui raconte plutôt son histoire. Enfant, cette dernière se découvre un talent pour le piano. Quand elle demande à son professeur pourquoi les notes noires ne sont que des demi-notes, il lui répond seulement que c’est comme ça. Alors que la petite fille grandit dans une société ou une personne blanche en vaut supposément deux noires, la comparaison est flagrante. Elle constate cependant que lorsqu’elle joue, les couleur se mélangent et disparaissent complètement. C’est là son souhait pour son avenir et celui de ses enfants : une symphonie homogène ou les cœurs battent à l’unisson. D’ailleurs, lors de son premier concert, elle ne s’en laisse pas imposer. Elle exige que des blancs cèdent leurs places à sa mère au premier rang, sinon elle ne jouera pas. Puis martin Luther King Jr partage son rêve auquel tant de personnes ont cru. Une notion qu’elle inculque à sa fille. Dream, my baby dream.
Marie-Anne