Mourir de froid, c’est beau, c’est long, c’est délicieux
de Nathalie Plaat (Presses de l’Université de Montréal, 2024)
Une chronique de Julie Collin
Dans une écriture élégante et poétique, Nathalie Plaat écrit une longue lettre à son premier amour, celui qui a forgé la psy et l’humaine qu’elle est devenue. Un amour profond, mais contaminé par les problèmes de santé mentale de l’amoureux. Après leur relation, il la contacte régulièrement, parfois en crise. Deux ans après avoir coupé les ponts, lui et son vélo disparaissent. L’autrice tisse des liens entre sa pratique de psy et cet homme qu’elle n’a pas pu sauver. Elle a pu l’aider de différentes façons, par exemple en atténuant temporairement ses crises en lui jouant du piano. D’ailleurs, le titre de l’ouvrage et les titres des chapitres sont inspirés de paroles de chansons de Richard Desjardins. Un livre qui démontre bien que les amours adolescentes ne sont pas anodines.
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