La vérité sur la lumière
Ce qu’elle en a pensé
Dès que je termine un livre d’Auður Ava Ólafsdóttir, j’ai déjà la nostalgie du temps où je le lisais. Elle possède un véritable don pour créer une atmosphère dans laquelle elle nous enveloppe, un nid douillet que nous ne voulons plus quitter. À chaque ouvrage, elle se réinvente et c’est toujours aussi délicieux. L’ensemble de son oeuvre est originale, intelligente et sensible. « La vérité sur la lumière » ne fait pas exception. Dans cette histoire, nous suivons Dýja, descendante d’une lignée de sage-femmes, dans son quotidien, mais aussi dans le récit intérieur de ses souvenirs avec sa tante décédée, Fífa, sage-femme et mentor de Dýja. Au cours du récit, Dýja découvre des manuscrits rédigés par sa tante Fífa, fruits de ses études, souvenirs et réflexions. La lumière demeure au premier plan de ce roman et ce, sous plusieurs formes, l’autrice y poursuit son observation de l’humain en toute finesse. La vérité sur la lumière, comme toutes les œuvres précédentes de l’autrice, est un roman riche, authentique et lumineux.
Marie-Chloé Boulanger