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Simon Boulerice et «l’enfant mascara»
L’enfant mascara a valu à son auteur, Simon Boulerice, d’être finaliste au Prix Espiègle 2017 qui est attribué par les bibliothèques scolaires du Québec. S’étant inspiré de faits réels, Boulerice nous met dans la tête du jeune Larry King, un enfant né dans le mauvais corps et malheureusement victime d’un meurtre sordide de nature homophobe et transphobe. Le 12 février 2008, Larry King dit Leaticia Queen, est tué(e) par son camarade de classe Brandon McInerney, qui lui tira deux balles dans la tête. Queen succomba à ses blessures le lendemain et son bourreau fut entre-temps arrêté. Cependant, ce n’est qu’en décembre 2011 que McInerney plaide coupable, il est alors condamné à 21 ans de prison. Un fait qui chamboule énormément les mentalités aux États-Unis. Quoi de plus significatif qu’une telle chose se produise là-bas, où encore aujourd’hui certains droits fondamentaux ne sont pas respectés.
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Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
Le cœur du récit est ainsi ce procès perdu d’avance, pendant lequel Scout constate l’ampleur des injustices sous-jacentes aux questions de classes et de couleurs de peau. Jusqu’alors insensibles à ces questions puisque leur père leur a inculqué le respect de tous, Scout et Jem seront introduits au monde des adultes, où il existe une forte hiérarchie sociale. Rapidement, ils perdront leur douce naïveté et leur confiance indéfectible en la nature humaine, dans l’impuissance et l’incompréhension, confrontés au sort d’un homme dont le seul méfait aura été de s’être trouvé à la mauvaise place au mauvais moment.
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Hugh Howey : Phare 23
9782330066321 Phare 23 | Acte Sud La solitude du gardien – Après l’immense succès de… Read more
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Il était une fois un sous-majordome
9782896942329 Le sous-majordome | Éditions Alto « Il avait toujours trouvé du réconfort dans la mélancolie,… Read more
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La revanche des nerds : Chronique de Jean Labrecque
Il y a une blague qui court sur le web : «Si vous voulez savoir quels seront les films et les téléséries populaires dans les prochaines années, allez faire un tour dans la section de la science-fiction d’une librairie, vous le saurez!» Il est vrai que, tant au cinéma qu’au petit écran, ce qui est populaire est inspiré de la science-fiction et de la fantasy. Pensons uniquement au « Seigneur des Anneaux », « Divergence », « Premier contact », aux films et séries inspirés de l’univers de Marvel, « Le trône de fer », « The Expanse », « L’épée de Shannara » et j’en passe, sont tous inspirés de romans de ces genres littéraires. Étant un amateur de ce genre de livre (et de films, et de séries), voici une petite liste de romans qui pourrait se trouver sur vos écrans dans un futur rapproché.
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Jacques Poulin et les amours imaginaires
Le roman de Jacques Poulin fait entrer le lecteur dans le royaume du fantasme. Jim incarne « […] l’écrivain [qui] organise tout son être-au-monde par une re-création fantasmatique de la réalitéii ». Le lecteur se trouve confronté à une fiction fantasmatique, laquelle se dessine à la fois à travers un espace de la mise en scène de la création littéraire et un espace extralittéraire. Le premier occupe le devant de la scène, l’écriture constituant le principal outil par lequel l’image de Marika est mobilisée. En fait, le désir d’écrire de Jim n’entre pas en concurrence avec la quête de voir Marika, les deux s’effectuant en concomitance.
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Marée montante de Charles Quimper : cosmogonie d’un deuil
Dans Marée montante, le père d’une jeune noyée trouve refuge dans chaque gouttelette en y voyant autant de petits cailloux laissés par sa fille pour qu’il trouve son chemin jusqu’à elle. Entre les murs de sa maison chargée de souvenirs, il vit à demi, l’oreille qu’on croirait soudée à un coquillage murmurant l’appel obsédant de la mer. Pris peu à peu d’une insoutenable ardeur de naufragé, il décide de construire un voilier pour aller la retrouver. À bord de son rafiot, ballotté par des flots menaçants, il revisitera alors la courte vie de son enfant en faisant de leurs jeux, de leurs rires, la cosmogonie d’un deuil qui transcende les forces de la nature.
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Nick Cutter – Troupe 52
Troupe 52 est une descente hallucinante dans la folie et l’horreur, le genre de roman que l’on ne peut lâcher avant d’avoir lu l’inéluctable fin, celle que l’on redoute mais qu’on a soif de connaître en même temps. Chef scout, Tim Riggs a amené sa troupe de quatre garçons, tous âgés de 14 ans, sur l’Île de Falstaff au large de l’Île-du-Prince-Édouard.
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Umiharu Shinohara et l’importance des livres
9791091610629 Le maître des livres T.1 | Komikku « Ce n’est pas nous qui choisissions un… Read more