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Le goût de la bière fermière de Martin Thibault
Le livre Le goût de la bière fermière est le résultat des nombreux voyages de Martin Thibault. Il expose clairement ce qui, selon lui et d’autres experts, devrait être une bière fermière. Il traite de bières telles que la Seto Õlu de l’Estonie, la gueuze de Belgique, la Frutilladadu Pérou, lawild ale américaine, la Bang Chang du Bhoutan. Il n’hésite pas également à traiter des bières du Québec qui sont toutes des brasseries fermières, comme la Chouape, la Champ Libre, la Auval, À l’abri de la Tempête ou des brasseries qui se rapprochent de cette tradition fermière telles que Dunham, le Castor, Sutton et bien d’autres. L’érudition et le travail sur le terrain est digne de celui d’un anthropologue ; souvent Martin Thibault va dans le salon des gens afin de déguster leurs bières.
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Si on était d’Axelle Lenoir
Après L’Esprit du camp tomes 1 et 2, honorés dans la liste préliminaire du prix des libraires en 2018 et 2019, Axelle Lenoir (auparavant connue sous le nom Michel Falardeau) publie le premier volume de Si on était. La bande dessinée, d’abord publiée dans le magazine Curium, met en scène Marie et Nathalie, deux adolescentes et meilleures amies. La première est spontanée, positive, naïve et nulle en anglais, alors que la seconde est plus réfléchie, timide et intellectuelle. Parce que la vie d’ado comporte parfois des moments d’ennui, les deux adolescentes s’adonnent régulièrement à leur jeu préféré, « si on était ». Les règles sont simples : « une personne nomme un sujet – admettons « les fruits » – et les participants doivent ensuite s’imaginer ce qu’ils seraient en se soumettant aux contraintes du sujet ».
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Super-héros : une histoire politique de William Blanc
Divertissement et critique sociale : le super-héros dans la loupe de l’historien Grâce au cinéma, l’ubiquité… Read more
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Outresable de Hugh Howey
La plongée de Howey En 2013, un nouvel auteur de science-fiction a fait son apparition… Read more
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À une minute près d’André Marois
Face à soi-même Qui n’a jamais eu envie de retourner en arrière. D’effacer un moment,… Read more
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Félix Leclerc : L’alouette en liberté de Christian Quesnel
La première illustration du livre de Christian Quesnel, L’alouette en liberté,est celle du corbeau, cet oiseau annonçant les malheurs. En fait, l’auteur décrit à travers cette image la première défaite référendaire de mai 1980 : ce soir pour certains fatidique où les Québécois ont choisi leur sort, les reliant à une constitution dans laquelle leurs droits sont bafoués. Une soirée qui a marqué la vie de notre poète national.
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Petit traité de résilience locale
Vers le monde d’après En vue cavalière, on pourrait accoler aux discours dominants un sentiment… Read more
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La plupart du temps je m’appelle Gabrielle de Stéfani Meunier
Tout en s’apparentant à un récit, le roman de Stéfani Meunier recèle bon nombre de monologues : tour à tour, les personnages de Gabrielle et de Jasmine parlent d’elles-mêmes et de leur passé. À coups de chapitres courts, le roman laisse place aux pensées vagabondes des protagonistes, à des retours sur certains événements du passé et à l’histoire de Jean et de Lougan, laquelle oscille entre le bonheur et le malheur. Toute la beauté du livre de Stéfani Meunier réside dans les parallèles qui existent entre les personnages et leur passé, et qui s’emboîtent pour créer un tout. La jeune fille raconte son enfance, l’histoire de ses »deux » mères et de son père doux et gentil, son refus de quitter le monde de l’enfance à tout jamais, etc. La mère fatiguée narre la vie qu’elle mène avec les jumeaux dysfonctionnels, tout en racontant sa vie d’avant lorsqu’elle habitait sur une île. Le thème du double revient constamment dans le récit, comme si chaque personnage en reflétait un autre.
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Le corps souillé d’Éric Falardeau
À la fois racoleur (corps et pornographie) et avilissant (souillures et fluides corporels), le titre du dernier essai d’Éric Falardeau ne cache pas moins un ouvrage nous plongeant dans une lecture palpitante. L’essayiste a entrepris une recherche fouillée sur deux genres cinématographiques mal-aimés: le gore et la pornographie. Selon l’auteur, ces deux genres sont inextricablement liés…
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Je suis née dans un village communautaire de Kaya Takada
On retrouve ce phénomène un peu partout dans le monde : des gens quittent leur vie quotidienne pour former une nouvelle communauté. Ces communautés, nous les nommons communes, écovillages, villages communautaires, éco-communauté et village associatif alternatif, et elles adoptent le même modèle : les gens se regroupent pour vivre en autarcie et s’adonnent à l’agriculture pour assurer leur subsistance, tout en essayant le plus possible de ne pas dépendre du monde extérieur pour quoi que ce soit. Pour un adulte, cette vie peut sembler idyllique; une vie où l’on s’occupe de la terre, de la communauté et de soi. Mais qu’en est-il des enfants? La mangaka Kaya Takada a vécu son enfance et son adolescence dans ce type de village au Japon. Dans le manga documentaire intitulé Je suis née dans un village communautaire, publié aux éditions Rue de l’échiquier, elle raconte son expérience et donne son point de vue.