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Suggestions de lecture

  • Le journal d’Aurélie Laflamme T.9 d’India Desjardins

    Dans le nouveau tome de la célèbre série d’India Desjardins, nous voyons passé Aurélie de l’adolescence à l’âge adulte, ce qui rend la lecture charmante. Aurélie se questionne beaucoup, voir trop, sur de petites banalités. À de nombreuses reprises, nous pouvons être touchés par ce qu’elle vit et par ce qu’elle pense, car nous avons tous connu les mêmes préoccupations à cet âge. Le style d’écriture employé durant tout le roman reste fidèle à l’esprit de la série, tout en gagnant un peu plus de maturité au fil des chapitres.

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    Calfboy de Rémi Farnos

    Chris et son frère Burt ont réussi un braquage de train, un projet qu’ils ont mis des mois à préparer. Les deux desperados auraient bien de quoi se réjouir si ce n’était que Chris a égaré le butin lors d’une soirée bien arrosée. En effet, ce dernier a décidé, sur un coup de tête sûrement, de l’enterrer… Or, il ne se rappelle plus du tout à quel endroit! Qu’à cela ne tienne : son frère lui donne trois jours pour retrouver le matos. Les péripéties de Chris à travers un Far West digne des images panoramiques de John Ford (j’y reviens un peu plus loin) ne font pourtant que commencer : il fera la rencontre d’un jeune garçon qui décide de l’engager pour se débarrasser d’un hors-la-loi du nom de Sam Montonay. Voleurs de chevaux, indiens et fusillades font partie des clichés du western que Rémi Farnos va explorer avec humour au cours de cette aventure.

  • Nos idées-cadeaux pour le temps des Fêtes

    Il est parfois difficile de trouver ses repères parmi l’infinité de nouveautés que nous proposent… Read more

  • Les Amours d’un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy

    Le roman relate l’histoire d’un jeune fantôme dont la naïveté sera vite ébranlée par de difficiles prises de conscience et par une réalité que l’on aimerait moins dure. Abandonné par ses parents, il est recueilli par un oncle qui lui apprendra que le monde des fantômes est à l’aube d’une grande guerre. Quand le conflit éclate, la résistance s’organise afin de renverser les abus d’un régime totalitaire mené par les Fantômes Acides, qui tend à se répandre dangereusement. Les victimes sont nombreuses et nul n’est épargné.

  • Les chants du large d’Emma Hooper

    « Elle s’appuya contre le vent et il s’appuya contre elle, et là, là, à la lisière du vent, elle entendit quelque chose. Une chanson. Une sirène. » C’est dans cet esprit que se déroule le roman Les chants du large d’Emma Hooper. L’auteure y présente une escapade entre la mer, les vents, la glace et les chants des marins attendant que les poissons se prennent à leurs filets. L’homme et la nature dépendent peut-être l’un de l’autre, mais il ne peut s’appuyer sur elle éternellement.

  • Les cigognes sont immortelles d’Alain Mabanckou

    Nous pouvons considérer Alain Mabanckou comme un écrivain marquant de la littérature africaine et du monde francophone. D’ailleurs, sa bibliographie témoigne de la richesse et de l’étendue de son œuvre. Mabanckou est poète et romancier, tout en étant auteur de plusieurs récits et essais. Il prête aussi sa plume à des ouvrages collectifs. En plus d’être un écrivain prolifique, sa personnalité se démarque dans sa façon de se vêtir où l’on dénote une touche de bon goût et d’originalité. La grande classe, quoi!

  • «Tu n’as jamais été vraiment là» de Jonathan Ames

    L’adaptation remarquée de la nouvelle de Jonathan Ames, Tu n’as jamais été vraiment là, par Lynne Ramsay, enjoignit récemment les éditions Gallimard à rééditer cette jolie petite pièce de littérature. Sa simplicité est appréciable : Joe, tour à tour Marine, agent du FBI et homme de main, est mandaté d’exfiltrer d’un réseau de prostitution juvénile la fille d’Albert Votto, sénateur d’Albany. Pour ce faire, Joe devra affronter plus d’un imprévu, mettant à l’épreuve ses ressources stratégiques et tactiques et sa capacité d’adaptation. Du reste, la personnalité de Joe peut paraitre convenue ; un homme solitaire et taciturne à la psyché rompue par les coups d’un père violent (ex-Marine comme lui) ayant renoncé à l’amitié et à l’amour, si ce n’est l’amour filial et très discret qu’il porte à sa mère.

  • L’imparfaite amitié de Mylène Bouchard

    Le roman offre l’incursion dans l’intimité d’une femme, celle qui se voit un soir dans les yeux de sa fille et pour qui la transmission de son expérience devient alors un impératif. En résulte cette correspondance-confidence d’une mère pour sa fille, qui donne à appréhender le parcours de la femme libre et amoureuse qu’elle a été et qu’elle cherche à être encore. Le geste de l’écriture devient catharsis et permet à celle-ci de faire le point sur ses émois passés, ses pulsions, ses détours, ses rencontres heureuses et ses coups de gueule. S’ajoutent aux lettres, empreintes d’une délicate féminité, des parenthèses poétiques ou essayistiques, des listes ou encore des « tableaux typographiques », qui amènent la réflexion à déborder le cadre plus traditionnel du roman.

  • After de Jean-Guy Forget

    After fait partie de ces romans qui décortiquent l’« art d’aimer ». L’auteur y traite des relations passant du virtuel au réel, de l’amour à la haine, qui impliquent l’amour entre deux ou plusieurs personnes. Dans ce récit autofictionnel, Jean-Guy Forget nous fait vivre les montagnes russes de sa vie personnelle, dans ce chaos plus ou moins structuré de différents amours, de drogues et de fêtes arrosées. Nous passons d’un évènement à un autre, tout s’entrechoque. Le doute et les remises en question sont constants.L’écriture est pour lui un moyen de se débarrasser d’un surplus d’incompréhension, car, à défaut d’être compris par les autres, il tente de se comprendre lui-même en transposant ses états d’âme dans son récit.

  • Le syndrome de l’autruche de George Marshall

    Bien que la science soit sans équivoque sur le fait que « les émissions de gaz à effet de serre, attribuables pour l’essentiel à l’utilisation des combustibles fossiles et à la déforestation, ont considérablement réchauffé la température moyenne mondiale et continuent de le faire », il semblerait qu’une certaine proportion de sociétaires rejette au néant la validité des études scientifiques prouvant l’existence des changements climatiques. Dans Le syndrome de l’autruche, George Marshall tente d’évaluer le coût psychique d’une telle résistance aux discours écologiques en expliquant les fondements cognitifs du climato-scepticisme. L’essayiste vise à déterminer les failles psychologiques et les mécanismes universels cérébraux de défense qui légitiment le déni de la crise actuelle du système terrestre. Pour prendre les choses de plus loin, il s’agit pour George Marshall de comprendre comment les changements climatiques constituent un « défi ultime posé à notre capacité de donner un sens à ce qui nous entoure ».

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