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Je suis née dans un village communautaire de Kaya Takada
On retrouve ce phénomène un peu partout dans le monde : des gens quittent leur vie quotidienne pour former une nouvelle communauté. Ces communautés, nous les nommons communes, écovillages, villages communautaires, éco-communauté et village associatif alternatif, et elles adoptent le même modèle : les gens se regroupent pour vivre en autarcie et s’adonnent à l’agriculture pour assurer leur subsistance, tout en essayant le plus possible de ne pas dépendre du monde extérieur pour quoi que ce soit. Pour un adulte, cette vie peut sembler idyllique; une vie où l’on s’occupe de la terre, de la communauté et de soi. Mais qu’en est-il des enfants? La mangaka Kaya Takada a vécu son enfance et son adolescence dans ce type de village au Japon. Dans le manga documentaire intitulé Je suis née dans un village communautaire, publié aux éditions Rue de l’échiquier, elle raconte son expérience et donne son point de vue.
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Vingt cinq moins un de Geneviève Piché
Que faire quand un élève meurt subitement? Quand un enfant disparaît sans avertissement? Comment réagir? Comment rassurer les autres, leur expliquer qu’ils ne verront plus leur camarade de classe? Ce sont ces questions qu’aborde Geneviève Piché dans son roman Vingt-cinq moins un paru le mois dernier aux Éditions Québec Amérique.
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Poésie nature
Le Mois de la Poésie bat son plein et l’occasion est trop belle pour ne pas vous parler de deux recueils particulièrement fameux. Le premier, Expo habitat de Marie-Hélène Voyer, se retrouve d’ailleurs parmi les finalistes du Prix des Libraires 2019 dans la catégorie poésie. Publié par la maison des grands espaces (La Peuplade), il fait du territoire le socle de nos existences. Pour sa part, L’Oie de Cravan offre, avec Chansons transparentes de Jonas Fortier, un petit ovni littéraire qui, il y a fort à parier, vieillira en beauté.
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Le dernier roi des loups de William Grill
Entre documentaire et fiction, l’histoire est celle de Lobo le loup, membre d’exception de son espèce qui marquera l’imaginaire collectif de l’Ouest des États-Unis d’Amérique dans la deuxième partie du 19e siècle. Déterminés à erradiquer ces animaux considérés alors comme indésirables, fermiers et éleveurs ne cessaient de traquer Lobo et sa meute dans le but de les tuer. Pourtant, le roi des loups semblait faire preuve d’une ruse sans faille, déjouant tous les plans des hommes. En 1893, un naturaliste anglais nommé Ernest Thompson Seton, également chasseur de loups et dont la famille avait immigré au Canada quand il était petit, entendit parler de la rumeur entourant Lobo, qui peu à peu avait pris des allures de légende. Paré du meilleur équipement, il fit donc de la capture du loup son nouvel objectif.
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« Le Colonialisme au Québec » par André d’Allemagne
En attendant le prochain épisode Dans son dynamisme naturel, le monde humain produit des formes… Read more
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Un lien familial de Nadine Bismuth
Comme une toile d’araignée qui se crée progressivement, Un lien familial de Nadine Bismuth nous amène à vivre de façon intrigante un lien que partagent plusieurs personnages et familles.
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« Petit éloge de l’anarchisme » de James C. Scott
En tant qu’anthropologue, James C. Scott s’est particulièrement intéressé à l’étude des sociétés agraires et qui n’ont pas de modèles étatiques. Les éditions La Découverte publient d’ailleurs son nouvel opus, Homo Domesticus : une histoire profonde des premiers États, un ouvrage qui semble collé sur ses sujets de prédilection. Pour sa part, Lux en profite pour rééditer son petit livre Petit éloge de l’anarchisme, un essai sociopolitique qui demeure particulièrement rafraîchissant à lire.
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Ici Londres de Judith Kerr
Inspiré de l’histoire de son auteure, Judith Kerr, le roman laisse toute la place aux pensées de la jeune Anna sur sa vie de réfugiée, certes, mais surtout sur l’adolescence, la découverte de soi et l’épanouissement dans un monde dirigé par la peur et l’incompréhension. Le personnage d’Anna oscille entre la peur stupéfiante de voir les nazis apparaître au pas de sa porte et celle, naïve, d’un premier amour…
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Nick Cave, Mercy on me de Reinhard Kleist
Honoré plusieurs fois pour son travail, Reinhard Kleist s’est taillé ces dernières années une place de choix sur la scène de la bande-dessinée allemande. Feuilletez son dernier album et vous constaterez de toute évidence pourquoi. Le portrait, dans la maîtrise du trait, est troublant: cheveux électriques, joues maigres, nez arqué, sourcils froncés et des lèvres molles qui traduisent l’insatisfaction, l’écoeurement. Après Johnny Cash et Fidel Castro, Kleist a vraisemblablement choisi un sujet au physique atypique…
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Anatèm de Neal Stephenson
L’automne dernier, la célèbre maison d’édition française Albin Michel a lancé une nouvelle collection mettant en vedette les littératures de l’imaginaire. L’éditeur a de grands projets pour cette nouvelle collection, simplement nommée « imaginaire », car de nombreux genres seront mis de l’avant : la science-fiction, le cyberpunk, l’uchronie, le space opera, le steampunk, la fantasy, le voyage dans le temps et j’en passe. Parmi les premières publications de la collection, un livre a retenu mon attention : Anatèm de l’auteur américain Neal Stephenson. Publié en 2008 en anglais, le roman a remporté l’un des trois plus grands prix de la science-fiction en 2009, soit le prix Locus.