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Vos libraires

  • Les huit montagnes de Paolo Cognetti

    L’ouvrage de Cognetti est un pur délice par son histoire simple, mais empreinte d’une grande humanité. Voici un résumé de l’histoire. Pietro, enfant de 11 ans, vivant à Milan, passe ses étés dans la Vallée d’Aoste lorsque ses parents décident de faire l’acquisition d’une bicoque. Giovanni Guasti, le père de Pietro, est un homme taciturne et peu doué dans son rôle paternel. Toutefois, en montagne, le personnage de Giovanni prend une autre dimension. Passionné par les randonnées dans les hauts sommets, le père initie son fils à cette activité pour partager la découverte de paysages et faire corps avec la nature. Il pousse son fils dans ses limites physiques.

  • La sélection jeunesse du mois de février (littérature jeunesse)

    Un bonheur de lecture qui se passe de présentation! Comme plusieurs, j’attendais avec impatience l’arrivée de ce 4e tome. On y retrouve l’univers déjanté du psychologue clinicien Sauveur Saint-Yves et de ses patients. Rappelons que ce dernier, avec son fils de 9 ans, a ouvert sa maisonnée à un adolescent de 16 ans, un vieux légionnaire/gangster sans-abris, ainsi qu’à Louise Rocheteau et ses deux enfants, Paul (9 ans) et Alice (14 ans). Marie-Aude Murail possède un don réel pour s’adresser à la jeunesse. Elle le fait avec tant de sincérité et juste ce qu’il faut d’audace, sans oublier la narration qui nous emporte dès les premières pages. Comme vous le devinez sans doute, l’action ne manque pas au 12 rue des Murlins! Dès 12 ans.

  • J’aime Hydro, de Christine Beaulieu

    En novembre 2014, Anabel Soutar, directrice artistique de la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole, rencontre sa collègue Christine Beaulieu dans un café montréalais pour lui faire part de sa consternation : Hydro-Québec refuse de participer à une discussion sur la santé des rivières du Québec. Il semble que le sujet soit devenu trop sensible, en raison entre autres du discours des militants de la Fondation Rivières qui remet en doute les barrages hydroélectriques, pour qu’on ose se prononcer publiquement. Pour Anabel, ce silence est à la fois une aberrance et une occasion : il est grand temps de questionner la relation entre les Québécois, maîtres chez eux, et Hydro-Québec. En novembre 2014, dans un café montréalais, Anabel lance à Christine le défi d’engager ce dialogue impossible.

  • « Les batailles d’Internet » de Philippe de Grosbois

    L’indéniable réussite des Batailles d’Internet réside dans la possibilité de  »présentifier » le Web et de lui  »donner corps » en inversant la perspective souvent utilisée pour traiter du cyberespace. En fait, Philippe de Grosbois rabat le réel social, politique et écologique sur le virtuel pour établir la passerelle entre le réel et l’immatériel : « loin d’être à l’extérieur de nos vies  »réelles », le réseau intègre maintenant un nombre croissant de nos interactions et échanges […]ix. » Il s’agit ici de mettre en lumière le fait que « [l]es batailles politiques et économiques qui prennent place sur Internet ne sont pas isolés de celles qui se déploient dans d’autres sphères de la sociétéx. » L’attention particulière de l’essayiste à se diriger vers les faits humains et sociaux lève le voile non seulement sur les impacts écologiques de l’utilisation d’Internet, mais aussi sur un enjeu crucial, celui de l’Internet libre. Il se trouve que « [t]outes les potentialités ouvertes par Internet, sur les plans de l’expression individuelle, de la culture, du journalisme ou de la démocratie, font l’objet d’une contre-attaque puissante et concertéexi. » L’État et les entreprises vont employer différents moyens pour limiter la liberté des internautes : les dispositifs de surveillance, les mécanisme de contrôle des communications et des mesures de répression contre les cyberactivistes. Si l’on doit mobiliser une « résistance numérique » pour riposter à ces mesures liberticides, celle-ci doit être orientée de façon à garantir la neutralité du réseau ( « la non-discrimination dans le traitement de l’information, tant de la part des fournisseurs d’accès à Internet que de la part des Étatxii ») ou à combattre les visées monopolistiques des géants du Net. Tout ceci sert, selon Philippe de Grosbois, à « conjurer les risques de centralisation et d’appropriation du réseau [et] à contribuer à son développement à des fins populaires et citoyennesxiii ».

  • Hôtel Lonely Hearts de Heather O’Neill

    Hôtel Lonely Hearts trace donc le parcours de ces deux êtres lumineux, Rose et Pierrot, en suivant une forme assez classique : ils naissent, tombent amoureux, puis vieillissent et rencontrent de nombreuses embûches qui les éloignent. Chaque événement sort toutefois de l’ordinaire, à commencer par leur naissance on ne peut plus tragique et leur enfance dans la désolation d’un orphelinat. Leur coup de foudre fulgurant et la découverte de leurs remarquables dons pour la scène laissent par la suite présager un avenir qui déjoue les pronostics et attisent de puissances jalousies.

  • Interférences de Connie Willis

    À la fin de l’année 2017 est paru au éditions Bragelonne le tout dernier livre de l’auteure de science-fiction américaine Connie Willis intitulé Interférences. Willis est une auteure que j’ai découverte à la fin des années 1990 et qui ne m’a jamais déçu. Malheureusement elle est méconnue au Québec, mais elle mérite toute notre attention. Suite à la parution de ses romans et de ses nombreuses nouvelles, elle a remporté à de nombreuses reprises des prix très importants dans le monde de la science-fiction/fantasy. Elle a mis la main entre autres sur le prestigieux prix Hugo onze fois, le Nebula sept fois et le Locus à douze reprises. Son cycle racontant les aventures d’historiens d’Oxford qui voyagent dans le temps est son œuvre la plus populaire. Ce cycle contient quatre romans : Le grand livre, Sans parler du Chien, Black-Out et All Clear. Avec Interférences, elle change complètement de registre pour aborder le sujet de la… télépathie.

  • La sélection du mois de janvier (littérature jeunesse)

    Si l’histoire est de nature très conservatrice, les personnages et les éléments de décor en sont tous autres! En effet, la romance vécue par Georges et Josette rappelle les situations conjugales traditionnelles des années 60… si ce n’est que nos deux tourtereaux sont en réalité des gants de vaisselle en caoutchouc! Un livre surprenant à bien des égards, qui saura ravir les lecteurs qui se laisseront prendre au jeu. Comme quoi il suffit de peu de choses pour créer la mise en scène d’histoires rocambolesques et qu’une simple cuisine, comme tout autre lieu, peut devenir le théâtre d’événements surprenant si l’imagination est de la partie!

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    « Star Wars » de Will Brooker

    La superbe collection BFI : Les classiques du cinéma chez Akileos poursuit son développement avec la publication de l’étude d’Ian Brooker sur Star Wars. La récente sortie en salle de l’épisode VIII m’apparaît comme un moment idéal pour se plonger dans la lecture de ce texte qui est fascinant à maints égards.

    Ian Brooker introduit son sujet par une revue historique de la réception critique du film. On a beaucoup glosé sur l’importance de ce film en tant que blockbuster, réduisant la séduction qu’il exerce à la simplicité de son scénario, un soi-disant manichéisme qui ne peut que charmer les plus jeunes. Mais Brooker va plus loin : en jetant un œil aux premiers films de Lucas, tant ses courts métrages que ses longs (THX 1138 et American Graffiti), il remarque que l’on a fait du père de Star Wars un artiste expérimental qui aura sacrifié sa vision au profit d’une entreprise commerciale.

  • La disparition de Josef Mengele d’Olivier Guez

    Helmut Gregor, Fritz Ullmann, Fritz Hollmann et Peter Horchbichler. Ces différents noms convergent vers une seule et même personne, soit Josef Mengele, médecin au camp d’extermination d’Auschwitz de mai 1943 jusqu’à l’offensive de l’armée soviétique en janvier 1945. Les pseudonymes cités plus haut auront servi à Mengele pour fuir l’Europe et pour résider en Amérique du Sud durant des années.

  • Les résolutions littéraires de vos libraires en 2018

    Que liront vos libraires en 2018?

    Faire plus d’exercice. Manger plus sainement. Mieux gérer son portefeuille. Moins regarder la télévision. À chaque année ses résolutions. On essaie de les tenir autant que faire se peut. Les libraires, quant à eux, sont portés à échafauder différents projets de lecture. Certains seront tentés d’explorer des genres littéraires qu’ils connaissent peu tandis que d’autres se fixeront des objectifs de lecture bien précis. 2018 sera sans doute riche de promesses littéraires en tous genre. À quelles lectures se consacreront vos libraires au courant de cette année?

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