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Félix Leclerc : L’alouette en liberté de Christian Quesnel
La première illustration du livre de Christian Quesnel, L’alouette en liberté,est celle du corbeau, cet oiseau annonçant les malheurs. En fait, l’auteur décrit à travers cette image la première défaite référendaire de mai 1980 : ce soir pour certains fatidique où les Québécois ont choisi leur sort, les reliant à une constitution dans laquelle leurs droits sont bafoués. Une soirée qui a marqué la vie de notre poète national.
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Petit traité de résilience locale
Vers le monde d’après En vue cavalière, on pourrait accoler aux discours dominants un sentiment… Read more
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La plupart du temps je m’appelle Gabrielle de Stéfani Meunier
Tout en s’apparentant à un récit, le roman de Stéfani Meunier recèle bon nombre de monologues : tour à tour, les personnages de Gabrielle et de Jasmine parlent d’elles-mêmes et de leur passé. À coups de chapitres courts, le roman laisse place aux pensées vagabondes des protagonistes, à des retours sur certains événements du passé et à l’histoire de Jean et de Lougan, laquelle oscille entre le bonheur et le malheur. Toute la beauté du livre de Stéfani Meunier réside dans les parallèles qui existent entre les personnages et leur passé, et qui s’emboîtent pour créer un tout. La jeune fille raconte son enfance, l’histoire de ses »deux » mères et de son père doux et gentil, son refus de quitter le monde de l’enfance à tout jamais, etc. La mère fatiguée narre la vie qu’elle mène avec les jumeaux dysfonctionnels, tout en racontant sa vie d’avant lorsqu’elle habitait sur une île. Le thème du double revient constamment dans le récit, comme si chaque personnage en reflétait un autre.
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Le corps souillé d’Éric Falardeau
À la fois racoleur (corps et pornographie) et avilissant (souillures et fluides corporels), le titre du dernier essai d’Éric Falardeau ne cache pas moins un ouvrage nous plongeant dans une lecture palpitante. L’essayiste a entrepris une recherche fouillée sur deux genres cinématographiques mal-aimés: le gore et la pornographie. Selon l’auteur, ces deux genres sont inextricablement liés…
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Je suis née dans un village communautaire de Kaya Takada
On retrouve ce phénomène un peu partout dans le monde : des gens quittent leur vie quotidienne pour former une nouvelle communauté. Ces communautés, nous les nommons communes, écovillages, villages communautaires, éco-communauté et village associatif alternatif, et elles adoptent le même modèle : les gens se regroupent pour vivre en autarcie et s’adonnent à l’agriculture pour assurer leur subsistance, tout en essayant le plus possible de ne pas dépendre du monde extérieur pour quoi que ce soit. Pour un adulte, cette vie peut sembler idyllique; une vie où l’on s’occupe de la terre, de la communauté et de soi. Mais qu’en est-il des enfants? La mangaka Kaya Takada a vécu son enfance et son adolescence dans ce type de village au Japon. Dans le manga documentaire intitulé Je suis née dans un village communautaire, publié aux éditions Rue de l’échiquier, elle raconte son expérience et donne son point de vue.
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Vingt cinq moins un de Geneviève Piché
Que faire quand un élève meurt subitement? Quand un enfant disparaît sans avertissement? Comment réagir? Comment rassurer les autres, leur expliquer qu’ils ne verront plus leur camarade de classe? Ce sont ces questions qu’aborde Geneviève Piché dans son roman Vingt-cinq moins un paru le mois dernier aux Éditions Québec Amérique.
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Poésie nature
Le Mois de la Poésie bat son plein et l’occasion est trop belle pour ne pas vous parler de deux recueils particulièrement fameux. Le premier, Expo habitat de Marie-Hélène Voyer, se retrouve d’ailleurs parmi les finalistes du Prix des Libraires 2019 dans la catégorie poésie. Publié par la maison des grands espaces (La Peuplade), il fait du territoire le socle de nos existences. Pour sa part, L’Oie de Cravan offre, avec Chansons transparentes de Jonas Fortier, un petit ovni littéraire qui, il y a fort à parier, vieillira en beauté.
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Par la peau des couleuvres de Mathieu Simoneau
Trois ans après la parution de son premier recueil, Il fait un temps de bête bridée, le poète de Québec Mathieu Simoneau nous revient avec un nouvel ouvrage, intitulé Par la peau des couleuvres et publié, tout comme le précédent, aux Éditions du Noroît.
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Le dernier roi des loups de William Grill
Entre documentaire et fiction, l’histoire est celle de Lobo le loup, membre d’exception de son espèce qui marquera l’imaginaire collectif de l’Ouest des États-Unis d’Amérique dans la deuxième partie du 19e siècle. Déterminés à erradiquer ces animaux considérés alors comme indésirables, fermiers et éleveurs ne cessaient de traquer Lobo et sa meute dans le but de les tuer. Pourtant, le roi des loups semblait faire preuve d’une ruse sans faille, déjouant tous les plans des hommes. En 1893, un naturaliste anglais nommé Ernest Thompson Seton, également chasseur de loups et dont la famille avait immigré au Canada quand il était petit, entendit parler de la rumeur entourant Lobo, qui peu à peu avait pris des allures de légende. Paré du meilleur équipement, il fit donc de la capture du loup son nouvel objectif.
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« Le Colonialisme au Québec » par André d’Allemagne
En attendant le prochain épisode Dans son dynamisme naturel, le monde humain produit des formes… Read more