Le peuple et l’opium, de Nicolas Lévesque
Titre : Le peuple et l’opium | Éditions : Nota Bene.
ISBN : 9782895185031.
Un essai de Nicolas Lévesque.
Énormément de choses peuvent être tirées du dernier livre de Nicolas Lévesque.
Un petit essai qui témoigne sans doute de multiples expériences de vie – l’auteur a maintenant 40 ans –, mais aussi d’une fine attention portée à l’endroit de ses contemporains. Trois auteurs majeurs guident le trajet des 40 courts textes qui constituent le livre : Marx, Freud et Nietzsche, communément dénommés «les penseurs du soupçon» (Nicolas Lévesque préfère quant à lui les désigné par «penseurs du vivant»).
Ce soupçon, il est une fois de plus convoqué pour préserver l’insaisissable part de notre existence des fantasmes de définition idéologique, philosophique ou religieuse parfois sclérosantes.
L’envers et l’endroit des choses réclament le jeu pour coexister, un jeu de possibles intarissables pour que persiste le mouvement de la vie. On découvre la grande valeur de cette approche au travers de multiples sujets dont le Québec, l’économie, la littérature et évidemment la psychanalyse, fer de lance de l’auteur.
Une chronique rédigée et proposée par David Labrecque.
Pour compléter cette critique du livre de Nicolas Lévesque, Le peuple et l’opium, voici quelques extraits tirés de la quatrième de couverture :
Marx, Nietzsche et Freud buvant ensemble une pale ale et renouvelant le discours sur la dépendance et l’indépendance ? Ce serait une manière de présenter ce traité inclassable sur l’art du devenir à l’heure de la pharmaconomie. Entre l’opium et le peuple, entre l’anesthésie et la cruauté, entre l’économie et le vivant, il existe une aire de jeu possible, essentielle, à installer, à protéger, à réinventer. Sous la plume fluide de l’essayiste, la représentation retrouve son sens philosophique.
Pour information, Nicolas Lévesque pratique la psychanalyse, l’édition et l’essai. Il est également l’auteur des livres Le Québec vers l’âge adulte et Le deuil impossible nécessaire.
Plus d’informations sur sa maison d’éditions Nota Bene ici.