Dépoussiérer le libraire…
Au cas où vous en doutiez, sachez que le libraire du XXIe siècle est branché et « techno »… Il a intégré à son vocabulaire des termes comme « twittérature » et « liseuse », il utilise couramment Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest (et j’en passe), il sait faire la différence entre un ePub et un PDF, il lui arrive de clavarder avec ses clients, il utilise la vidéoconférence pour assister à des réunions ou à des formations… Bref, il ne fait aucun doute que son étonnante capacité d’adaptation garantit sa survie dans la sélection naturelle qui caractérise notre évolution, n’en déplaise à Darwin.
Il faut être de son temps, certes, mais il faut trouver le moyen d’utiliser ces ressources dites « technologiques » sans travestir ce qui fait et qui a toujours fait la beauté de notre métier. Il s’agit de prolonger notre travail sur le web d’une manière qui correspond à ce que nous défendons, sans diluer notre expertise ou dévaluer l’importance du service-conseil que nous offrons et qui nous démarque. En somme, il faut maintenir notre rôle de « passeur », comme le définissait si bien Daniel Pennac dans son pamphlet intitulé Gardiens et Passeurs (tirage hors commerce, éditions Les 400 coups, 2013). N’est-il pas de notre devoir que de transmettre le plaisir de lire? C’est très certainement l’une de nos raisons d’être.
Pour tout cela, je vous invite aujourd’hui à suivre nos capsules vidéos, qui seront accessibles sur ce blogue, sur l’Instagram, la page Facebook et le compte Twitter de la librairie, sur la chaîne YouTube ainsi qu’au www.librairielaliberte.com (quand je vous disais que nous étions « technos »… )
Éléna Laliberté, libraire dépoussiérée.